comme un élan assoiffé d’ivresse et corrompu par la solitude il cache son regard comme une araignée il étend ses longues pattes et s’étire et s’allonge et s’empêche et s’assoupit et s’endort et s’énerve et recommence laisse cette vie te poursuivre trace une arabesque affolée et confie-toi à elle qui est cette dame diaphane ? et puis et puis comment le lui dire ressentir ou compatir et puis ... puis se perdre puis raconter et s’émerveiller les enfants lancent des boules de pluie il rie il cherche son amour s’est perdu de novembre à octobre des yeux fatigués et menaçants il vit toujours