Le nommé ROUAISNÉ, employé dans une fabrique de bougies à Saint-Denis, vient de mourir victime d'un accident. En remuant avec une spatule le contenu d'une cuve renfermant de l'eau acidulée portée à 70 degrés de chaleur, il se pencha tellement qu'il perdit l'équilibre et tomba dans cette cuve, où il faillit entraîner avec lui un jeune homme de vingt-deux ans qui l'aidait dans son travail et à la manche duquel il avait voulu se retenir. Retiré aussitôt le malheureux a été transporté à l'hôpital, où il n'a pas tardé à succomber. Il laisse deux enfants en bas âge.
Louis Anne ROUAISNÉ, journalier, né à Marcillé-Robert (Ille-et-Vilaine), le 23 novembre 1821, demeurant 175 avenue de Paris à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), fils de Louis, laboureur cultivateur à Beaulieu, commune de Janzé (Ille-et-Vilaine), né vers 1797, et de Anne DAISSIER, décédée à Beaulieu, le 25 novembre 1852, née vers 1783 à Bourgbarré (Ille-et-Vilaine), fille de Pierre, et d'Anne FORTUNE, époux de Thérèse CALIXTE, est décédé à Saint-Denis, le 3 février 1863.
Louis Joseph Pierre ROINÉ, domicilié à Coësmes (Ille-et-Vilaine), où il est né le 30 brumaire de l'an 6, fils de Jean, décédé au mois de thermidor de l'an 9, et de Marie COUPEUF, s'est marié le 22 janvier 1821, à Essé (Ille-et-Vilaine), avec Anne Renée DAISSIER, née le 17 septembre 1785, à Boistrudan (Ille-et-Vilaine), fille de Jean, et de Renée FORTUN, décédée à Essé, le 1er octobre 1819.