Hier, dit le Courrier de l'Ain de samedi dernier, dans un train du matin arrivant à Bourg et venant de Mâcon, des employés à la gare virent dans un compartiment du wagon de 2e classe un voyageur étendu sur les deux banquettes dans une immobilité complète. Ils s'approchèrent et constatèrent qu'il était mort. On a de suite emporté le cadavre à l'hôpital. Les médecins attribuent sa mort à une affection du cœur. Les papiers qu'il portait sur lui témoignent qu'il se nomme VIGIER Théophile, qu'il est né à Avranches (Savoie), en 1831, et qu'il demeure à Charantèse (Savoie). Il était porteur d'une somme de 360 francs environ.
Théophile VIGIER, 39 ans, garancineur, domicilié 26 rue Rambuteau à Paris, né aux Avanchers (Savoie), fils de défunt Martin, cultivateur, et de Geneviève MARAT, ménagère aux Avanchers, époux de Rosalie PRILLAT, est décédé à Bourg-en-Bresse (Ain), gare de chemin de fer, le 18 décembre 1863.
Théophile VIGIER, fils de Martin et de Geneviève MURAZ est né aux Avanchers, le 20 avril 1824, ondoyé à la maison par André MURAZ.
Martin VIGIER, fils de Pierre et de Marie LACHENAL CHEVALLET, s'est marié le 13 juin 1820, aux Avanchers, avec Geneviève MURAZ, fille d'André et de Jeanne MURAZ.