On lit dans le Courrier de la Drôme:
Nous avons encore le regret de signaler un mortel accident de chasse occasionné par l'imprudence de celui qui en a été victime.
Le 17 de ce mois, vers quatre heures de l'après-midi, le nommé Antoine ARGONT, âgé de vingt-deux ans, domestique de Mme veuve D..., propriétaire dans la commune d'Arthemonay (Drôme), s'est involontairement tué d'un coup de fusil. Ce jeune homme, qui se livrait de temps en temps à la chasse, avait déposé son arme dans un buisson, et c'est en la retirant que la détente, accrochée à quelques branches, a fait partir le coup qui a porté dans le côté droit du chasseur, au niveau du foie et du poumon.
Au bruit de l'explosion, des voisins sont accourus et ont relevé ce malheureux qui baignait dans son sang; mais malgré les secours de l'art qui lui ont été prodigués, le blessé a expiré le lendemain après d'horribles souffrances.
Antoine ARGOUD, âgé de 21 ans, célibataire, né à Saint-Martin-d'Août (Drôme), domestique, fils de feu Joseph, et de défunte Rose CHENEVIER, est décédé à Arthémonay (Drôme), le 18 novembre 1863.
François ARGOUD, fils de Félix, cultivateur, âgé de 33 ans, et de Rose CHENEVIER, âgée de 35 ans, est né à Saint-Avit Ratières (Drôme), le 10 octobre 1842.
Félix ARGOUD, fermier à Marsaz (Drôme), veuf en première noce de Marianne Eulalie ALOUIS, décédée à Saint-Bardoux (Drôme), le 24 janvier 1839, fils de Félix, décédé à Crépol (Drôme), le 10 mai 1818, et de Marie FROMENTIER, décédée à Crépol, s’est marié à Crépol, le 22 avril 1839, avec Rose CHENEVIER, née à Crépol, le 8 décembre 1806, fille d’Etienne, décédé à Crépol, le 5 décembre 1826, et de Françoise BOSSARD, décédée à Crépol, le 29 avril 1838.