Mercredi dernier, vers six heures du soir, dit l'Abeille cauchoise, un cadavre a été trouvé dans un champ de blé, prés d'un chemin situé au hameau du Bout-du-Bien. Ce cadavre a été reconnu pour être celui du nommé Martin FAUCON, tisserand, âgé de soixante-cinq ans, demeurant à Sainte-Marie. Il résulte de l'instruction qui a été faite immédiatement par M. le commissaire de police, ainsi que du rapport du médecin, que la mort du sieur FAUCON a été purement accidentelle.
Cet homme qui avait la réputation d'un braconnier de profession, s'était rendu à l'affût, et, pour y être placé de manière à ne pas manquer le gibier, il s'était caché au haut d'un pommier dans lequel il s'était arrangé une espèce de siège assez commode. C'est de ce siège qu'il est tombé.
Martin Boniface FAUCON, tisserand, né à Autretot (Seine-Maritime), le 4 ventôse de l'an 8, fils des défunts Pierre Martin et Marie Françoise LIGOIS, veuf d'Aimée Césarine LÉVEILLARD, mariés à Deauville (Calvados), le 6 septembre 1823, est décédé à Sainte-Marie-des-Champs (Seine-Maritime), le 16 juillet 1863. Eugène, âgé de 39 ans, et Victorien FAUCON, âgé de 33 ans, tous les deux tisserands à Sainte-Marie-des-Champs, fils du défunt, déclarent le décès.
Pierre Martin FAUCON, tisserand, né à Autretot, le 25 février 1776, fils de défunt François, marchand, et de Madeleine DUHAMEL, s'est marié à Autretot, le 26 vendémiaire de l'an 6, avec Marie Françoise LIGOIS, couturière, née à Autretot, le 2 février 1778, fille de défunt Jean Abraham, tailleur d'habits, et de défunte Marie Françoise SAILLARD.