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La Presse du 22 mai

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La marâtre empoisonneuse

Simon AURAGNIER, meunier aux Beaumettes (Vaucluse), avait eu trois filles d'un premier mariage. Devenu veuf, il épousa Virginie VIGNON, qui lui donna d'autres enfants. Joséphine et Anaïs AURAGNIER vivaient avec leur belle-mère ; la première était âgée de dix-neuf ans, la seconde de vingt ans ; elles moururent à huit jours d'intervalle au commencement de janvier 1860. Pendant leur maladie, le bruit courut qu'elles ne recevaient pas les soins suffisants. Après leur mort on alla plus loin : on ne craignit pas d'affirmer que des substances vénéneuses leur avaient été administrées. Ces rumeurs ne parvinrent à la connaissance de la justice que deux ans et demi plus tard. Les cadavres ont été exhumés. Il a été démontré qu'ils contenaient l'un et l'autre de l'arsenic et en quantité suffisante pour avoir donné la mort. Ces résultats des chimistes se trouvaient conformes aux appréciations du médecin qui avait visité les sœurs AURAGNIER. Ces deux jeunes filles étaient citées comme des modèles de vertu, et étaient aimées de tous, sauf de leur belle-mère, qui se conduisait à leur égard en véritable marâtre, les malmenait constamment et leur rendait la vie impossible, les calomniait d'une manière infâme. Lorsqu'elles tombèrent malades, elle répandit le bruit qu'elles étaient atteintes d'un mal contagieux afin  d'écarter tout le monde, et elle eut soin de préparer elle-même les remèdes. On avait remarqué qu'après avoir bu les tisanes qui leur étaient données par leur belle-mère, les deux sœurs étaient prises de vomissements.
L'accusée a persisté dans ses dénégations. Le jury, après une longue délibération, l'a déclarée coupable, en lui accordant des circonstances atténuantes. La femme AURAGNIER a été condamnée aux travaux forcés à perpétuité.

Joséphine AURAGNÉ, âgée de 21 ans révolus, née à Robion (Vaucluse), domiciliée à Beaumettes (Vaucluse), fille de Simon, meunier, et de défunte Magdeleine REYMOND, est décédée le 6 janvier 1860, à Beaumettes.
Anne AURENIER, âgée de 19 ans révolus, née à Beaumettes, fille de Simon, meunier, et de défunte Magdeleine RAYMOND, est décédée le 14 janvier 1860, à Beaumettes.
Simon AURAGNIER, meunier, né à la Tour-d'Aigues (Vaucluse), le 11 juillet 1804, fils d'Honoré, cultivateur, et de Magdeleine JOURDAN, demeurant tous à la Tour-d'Aigues, s'est marié le 9 février 1829, à Robion, avec Marie Magdeleine REYMOND, née à Robion, le 30 octobre 1809, fille de Michel, cultivateur, et de Marie Thérèse GRANGIER.
Honoré AURAGNIER, cultivateur, âgé de 20 ans, né à Esparron-de-Palières (Var), demeurant à la Tour-d'Aigues, fils de Philipe, et de Marguerite JOUVE, s'est marié le 18 nivôse de l'an 12, à la Tour-d'Aigues, avec Magdelaine JOURDAN, née à la Tour-d’Aigues, le 18 novembre 1785, fille de Reymond, propriétaire, et de défunte Marguerite LANTELME.

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