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La Presse du 27 janvier

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Peine de mort pour l’ancien chasseur d’Afrique

Cours et tribunaux
Le 14 août dernier, la ville de Besançon était jetée dans la stupeur. En plein jour, une femme, Mlle Jeanne MAÎTRE, venait d'être égorgée dans sa maison, située rue Battant, dans le quartier le plus fréquenté de la ville, en face d'un hôtel rempli de voyageurs, et à côté d'un pensionnat.
Le nommé FOURNIER, ancien chasseur d'Afrique, venait, il y a deux jours, répondre de ce crime devant le jury du Doubs. C'est un homme qui a déjà été condamné deux fois pour vol et abus de confiance par les conseils de guerre. En sortant des prisons de Grenoble ; il était venu à Besançon demander l'hospitalité aux époux VAISSIER, en se recommandant de l'amitié de leur fils ; il s'était, pendant plusieurs semaines fait nourrir par eux, puis il avait été accepté en qualité de commis chez un agent d'assurances de la Générale ; mais il avait bientôt perdu cette position par suite de diverses escroqueries qu'il avoue avoir commises. Se voyant sans ressources, il aurait conçu la pensée d'assassiner Mlle Jeanne MAÎTRE, chez laquelle il était allé en qualité d'agent d'assurance, et qu'il soupçonnait avoir de l'argent. Si l'on en croit l'accusation, pour mieux surveiller celle qui devait être sa victime, il était allé loger rue du battant, dans un hôtel en face de sa maison, et se mit à épier l'heure à laquelle cette demoiselle, qui habitait avec sa sœur, se trouvait seule. Le 14 août, au matin, il s'est présenté chez elle pour lui faire signer deux quittances, et, pendant qu'elle était penchée pour signer, il lui coupa le cou avec un rasoir qu'il avait emprunté le matin. Une lutte horrible eut lieu entre la victime et l'assassin. Les petites filles d'une pension qui se tenait dans la même maison virent Mlle MAÎTRE se présenter à la fenêtre avec sa blessure béante et répandant le sang à flot. Ses cris furent même entendus de l'autre côté du Doubs. Quant à l'accusé, il est reconnu par la sous-maîtresse et par des enfants de la pension.
Il nie être allé chez Mlle MAÎTRE ; il reconnaît pourtant avoir emprunté le rasoir qui a servi au crime sans pouvoir indiquer le motif de cet emprunt. Il ne peut davantage expliquer le sang qui couvrait ses vêtements. Après le crime il a pris un faux nom, et, lorsqu'on l'a arrêté, il n'a pas su dissimuler son trouble ; il a pâli, et une sueur froide inondait son visage.
Les charges résultant de l'instruction et du débat oral ont déterminé le jury à rapporter un verdict affirmatif sans circonstances atténuantes. La cour a condamné FOURNIER à la peine de mort.

Jeanne Henriette MAÎTRE, couturière, célibataire, âgée de 41 ans, née et domiciliée à Besançon (Doubs), 12 rue Battant, fille de Pierre Antoine, et de Laurence PARIS, décédés, est décédée à Besançon, le 14 août 1862.
Pierre Antoine MAÎTRE, cordonnier, né à Boult (Haute-Saône), le 8 décembre 1784, fils de Jean Claude, âgé de 48 ans, domicilié à Boult, cordonnier, et d'Anne MAUPON, décédée, s'est marié à Besançon, le 8 mars 1809, avec Laurence PARIS, née à Salins-les-Bains (Jura), le 5 mars 1778, fille de Claude François, laboureur, demeurant à Chay (Doubs), et de Madeleine ROBE.

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