tant que sera prise cette eau baveuse dans l’ambiance des faux décors où règne l’aboi des chiens lymphatiques l’empire des lacs verdoyants trouvera ici bas sa vigueur d’antan tant que les cerfs hurleront aux magiciens par les portes claquant au vent désespérés de se trouver assouvis l’ombre qui fait corps aux sages absoudra les volontés enracinées tant que sur ces fûts flotteront les odeurs de ce parfum originel qui enivre les plantes matinales la forêt des prêtres d’enfer saignera d’une plaie longue et profonde dame dame les herbes voraces des hauts pâturages retenaient un long cri au bord du plateau arraché des formes par le vent des silences un maison en roc veillait sur la question qu’ils se poseront trois pas plus loin comme un soupir rien ne gagnait l’autre sonde pourtant perdue passage tant oublié pour renaître au vif dans cette arcade anonyme où se jetaient les ailes perdues des chasseurs de tendresse écoute rien ne sera perdu