Sept ouvriers, sous les ordres du sieur MONTEL, conducteur des travaux, étaient descendus hier, dit le Droit, dans une carrière à pierre située au lieu-dit Les Gloriaux, sur le territoire de Clamart. Parmi eux se trouvaient les deux frères BIZEJOUX, originaires d'Alleyrat (Creuse), dont le plus jeune, François, n'était âgé que de dix-sept ans.
A six heures du soir, la journée de travail étant terminée, les ouvriers se mirent en devoir de remonter. Le contremaître posa la premier le pied sur l'échelle et commença à gravir les échelons. Il était suivi immédiatement par le nommé VIAL, puis par François BIZEJOUX, et successivement par plusieurs autres.
BIZEJOUX aîné était encore au fond de la carrière, lorsque le sieur MONTEL, qui arrivait en haut, entendit un cri terrible. - Quelqu'un vient de tomber ! s'écria-t-il ; qui est ce ? - C'est le petit, lui répondit-on. Par cette expression, on désignait le jeune BIZEJOUX, que tout le monde affectionnait.
On redescendit précipitamment, et on trouva l'infortuné jeune homme gisant, la tête brisée, aux pieds de son frère, qu'il avait couvert de son sang. Le puits a 26 mètres de profondeur ; il était presque en haut lorsqu'il est tombé, ses mains ayant glissé, à ce qu'on présume, au moment où il saisissait l'un des deux échelons en fer.
François BIZEJOUX, né à Leyrat (Corrèze), le 21 août 1845, fils de Jean et et de Marie SAUVIAT, tous les deux décédés, ouvrier carrier, est décédé à Clamart (Hauts-de-Seine), le 16 janvier 1863.
François BEZEJOUX, fils de Jean, cultivateur, âgé de 43 ans, et de Marie SAUVIAT, est né à Alleyrat (Corrèze), le 22 août 1844.
Jean BEZEJOUX, né à Alleyrat, y est décédé le 12 septembre 1844, âgé de 43 ans.
Marie SAUVIAT, née à Alleyrat, y est décédée le 30 août 1861.