aux confins des siècles quand nous ne parlions plus sous ces tonnelles fraîches un jour d’automne quand je chantais la joie scélérat qui a pris mon époque voleur de temps à proscrire ou peut-être à aimer davantage ou peut-être à ne plus comprendre sans fin pour naître étranger pour avorter tout projet destiné à nous parfaire scélérat voleur de temps minute sournoise je ne crains plus ce qui fut un temps de balancement une harmonie transparente où l’on se cache pour fuir les présents comme pour un jeu ou une farce à ne rien s’avouer et découvrir un ensemble en criant ce qu’est l’esprit ni vous ni toi ni moi pour essuyer la tache que j’ai faite sur le présent sur le passé sur le futur comme une eau sous un pont ? peut-être ...