Le 16 de ce mois, le nommé Claude SACLIER, palefrenier attaché à l'exploitation des Mines du Creuzot, a été tué dans le puits Saint-Pierre. C'est son imprudence qui a causé sa mort. Il se faisait descendre dans le puits. La cage dans laquelle il avait pris place ayant dépassé l'ouverture de la galerie où SACLIER devait s'arrêter, le machiniste dut la remonter un peu.
Au moment où le mouvement d'ascension allait s'effectuer, SACLIER se pencha en dehors. La cage remonta, et la tête de l'infortuné heurta si violemment le plafond qu'elle se détacha du tronc. Lorsque les encageurs, qui prenaient alors leur repas, arrivèrent à leur poste, ils se trouvèrent en présence d'un cadavre décapité.
(Courrier de Lyon)
Claude SACLIER, né à La Comelle (Saône-et-Loire), le 15 décembre 1818, fils de François, aubergiste, et de Claudine GUERIN, domicilié au Creusot (Saône-et-Loire) à la Marolle , palefrenier, époux de Catherine GAGNON, âgée de 37 ans, est décédé au Creusot, Puits Saint-Pierre, le 16 février 1863.
François SACLIER, né à Saint-Léger-sous-Beuvray (Saône-et-Loire), le 27 janvier 1779, tissier de toile à la Comelle, fils de François, propriétaire à Saint-Léger-sous-Beuvray, et de défunte Marie SIMON, s'est marié à La Comelle, le 25 février 1813, avec Claudine GUERIN, née à Luzy (Nièvre), le 27 thermidor de l'an 3, fille de défunt Gilbert, aubergiste, et de Claudine DEMERU, demeurant à La Comelle.