Jeudi soir, vers huit heures, un homme tout sanglant venait de tomber dans l'avenue des Chartreux, à Dijon, s'écriant : "Je suis perdu !" C'était Michel VERRIÈRE, âgé de cinquante ans, carrier, qui, à la suite d'une discussion avec son frère, venait d'être frappé mortellement. Relevé par ses voisins, VERRIÈRE expirait dans la nuit.
Michel VERRIÈRE, carrier, demeurant 23 faubourg Raines à Dijon (Côte-d'Or), né en cette ville le 21 avril 1812, fils de Gabriel, carrier, et de Jeanne GOSNIER, tous deux décédés, marié à Christine VERRIÈRE, est décédé à Dijon, en son domicile, le 2 janvier 1863.
Gabriel VERRIÈRE, veuf de Pierrette DECHAUX, décédée à Dijon, le 25 fructidor de l'an 8, né à Dijon, le 20 octobre 1746, vigneron en cette même ville, fils d'Antoine, voiturier, décédé à Dijon, le 5 décembre 1760 et de Catherine DUBREUIL, décédé à Dijon, le 27 mars 1768, s'est marié le 5 nivôse de l'an 13, à Dijon, avec Jeanne GOSNIER, née à Grosbois-en-Montagne (Côte-d'Or), le 25 décembre 1771, demeurant à Dijon, fille de Pierre, manouvrier, décédé à Grosbois-en-Montagne, le 1er mars 1779, et de défunte Anne GOSNIER, décédée à Grosbois-en-Montagne, le 13 mars 1789.