Dans la Sarthe, un jeune homme de Crissé, ayant involontairement occasionné la chute d'un vieillard qui est mort des suites, en a éprouvé tant de chagrin qu'il s'est pendu.
C'est peut-être pousser un peu loin les regrets pour un malheur si involontairement causé.
François Charles BOURDAIS, domestique, âgé de 20 ans, né à Crissé (Sarthe), où il est domicilié chez le sieur COULON, fils de Charles, journalier, âgé de 52 ans, domicilié au lieu de la Bourdonnière, à Crissé, et de défunte Jeanne GAHERY, est décédé à Crissé, le 25 juin 1863.
Charles BOURDAIS, domestique cultivateur, domicilié à Crissé, né à Pezé-le-Robert (Sarthe), le 14 février 1811, fils de Charles, journalier, et de Louise CHAPEAU, demeurant à Ségrie (Sarthe), s'est marié à Crissé, le 27 avril 1840, avec Jeanne GAHERY, domiciliée à Crissé, où elle est née le 30 septembre 1821, fille de François, filassier, et de Louise FOUQUÉ.
Charles LE BOURDAIS, garçon laboureur, né à Saint-Marceau (Sarthe), le 4 juillet 1779, fils de Pierre, décédé à Montbizot (Sarthe), le 1er décembre 1785, et de Marie LEROY, décédée à Saint-Marceau, le 9 août 1784, s'est marié à Pezé-le-Robert, le 28 novembre 1809, avec Louise CHAPEAUX, née à Assé-le-Boisne (Sarthe), le 10 août 1775, fille de Marin, journalier, décédé à Assé-le-Boisne, le 5 germinal de l'an 7, et de Renée GERVAISEAUX, décédée à Gesnes-le-Gandelin (Sarthe), le 20 septembre 1808.