cet ensemble dévore mon âme essaie de creuser une rivière sans fond mais tu dors et cherches tes rêves je le sens à ta main qui se crispe tout luit l’un opaque orangé et les geste se précipitent et s’accomplissent nous trichons la solitude nous entoure et se cache voir hurler une rivière chanter une feuille dans une vision morte puis te reconnaître et savoir que je ne suis plus que je suis enfin de retour en mangeant le temps je retrouve le temps tu crois que la peur s’empare de toi et que cette expérience te défigureras aucune marque ne saurait t’atteindre Et si l’herbe siffle c’est parce que nous avons repris le chemin et que notre voyage recommence que nous revenons et que nous repartons