ce monstre veut mettre l’univers à côté
soudain un coeur s’arrête
une vie se termine
et un univers change de destination
enfin ! que pouvais-je faire ?
les vies m’échappent aussi vite qu’un lézard apeuré
lors, les vestiges de cet esprit
envahiront les vestiges des esprits
lors, la conscience s’étendra et s’éteindra
quand les vestiges des vestiges s’accumuleront
et cette ronde infernale où m’entraîne ma patience
se reconvertira en une anxiété quotidienne
- si je puis dire -
ci-devant se dessine de nouvelles perspectives
cela s’étend et se développe
cela hume et cherche
cela prétend et le crie fort
et toi tu regardes
et toi tu t’amuses
lors, tu reconnais avoir gagné quelques patients
tu reconnais convaincre pour pouvoir jouer
tu es heureux
mais eux ne comprennent pas
alors tu te défigures et te masques
et eux se retrouvent
d’impatience vers impatience
piétinent et t’écrasent-ils ?
pour ton respect
je dirai
il en faut peu pour mettre un univers à côté